Jamie Ollerton — ❝ I am, as the poets say, a mess. ❞
Jamie Ollerton
Onglet 1
Occupation : Chasseur de géant
Head :
Messages : 1
Date d'inscription : 06/04/2024
Âge : 96
Onglet 2
JAMIE GIFFORD OLLERTON
The boy who carred his last name like a burden.
ID CARD
Jamie Gifford Ollerton.
25 décembre 1927, vingt-trois ans -
Galloise, grecques et russes.
Masculin, he/him.
Humain, sorcier de sang-mêlé.
écrire ici.
Maudit.
Enfin, autrement dit, célibataire.
Chasseur de géants.
Membre des Humanistes, ancien Serpentard et membre du club de Slug.
Bois de houx - corne de jackalope - 26,1cm - semi flexible.
Un ours.
Son père, le traitant de lâche.
L'odeur du sel, du sable chaud et de l'écume de mer.
Intelligent, posé et réfléchi.
Lâche, sournois et menteur.
DETAILS & ANECDOTES
Timeline
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L’obscurité était tombée sur l’Allée des Embrumes, permettant à la progéniture Ollerton de ne devenir qu’une ombre vacillante sur les pavés et les murs des ruelles malfamées de la capitale anglaise. Personne dans son entourage ne savait qu’il avait l’habitude de ces excursions, ni ses meilleurs amis, ni son père. Seules les autres ombres de ces maudites ruelles savaient et… semblaient comprendre cette insoutenable détresse qui le poussait à arpenter ces lieux. Il avait besoin de venir ici, chercher un réconfort qu'il ne trouvait plus nul part ailleurs. Refugier contre les briques noircies de Barjow & Beurk, le sorcier se forçait à ne montrer aucun signe de faiblesse. Il n’avait pas le droit de flancher si près du but.
Dans la pénombre de la rue, une main crasseuse apparue : le marchand était à l’heure.
- Combien de fioles souhaitez vous cette fois ? demanda la voix de cette main.
Bien qu’il ait l’habitude de cette voix écœurante, interrompue par des quintes de toux et des crachats à répétition, Jamie ne put réprimer un frisson le long de son échine. Il y avait tant de fourberie qu'il savait très bien qu'il allait se faire avoir.
- Combien pour vingt fioles ? Quinze galions, ça suffit ? souffla-t-il en agitant les pièces au fond des poches de sa cape en laine.
Le tintement es pièces les unes contre les autres résonnèrent contre les murs qui entourait l'échange qui avait lieu, simplement pour presser le truand à accepter son payement avant que d'autres pillards ne viennent les débusquer, les écorcher.
- Vingt fioles ? Je peux t’en donner dix pour ce prix-là, l’ami.
- Très bien, donnez alors. Grommela le jeune homme en balançant au resquilleur une bourse trouée, l’argent tomba dans la main du voleur alors que son pied envoyait valser vers le jeune acheteur une petite caisse d’apothicaire. L'affaire était conclue.
****** ****** ******
Le ciel avait pris une couleur terne et grisâtre, à en écouter son père c’était un ciel de Victoire. Même la lumière du soleil était pâle et maladive, obscurcie par le nuage de fumée qui se dégageait de la clairière. D’ici peu, les cendres commenceraient à retomber parmi les arbres, ébranlant le côté sinistre des lieux pour ne rendre cette fin d’après-midi que triste et morne.
De l’habitat du géant, il n’y avait plus que des vestiges.
Et de la vie de cette pauvre créature, il n'y avait plus que des cendres.
Bartholomew Ollerton était adossé à un tronc aussi ensanglanté que ses propres habits. Les yeux fermés, il se laissait aller à la satisfaction d’une quête accomplie, comme toujours. Le massacre avait été pour lui une partie de plaisir et la réussite qui en découlait n'était qu'une fierté d'appartenir à cette famille de chasseurs émérites.
Son fils, lui, entendait encore les rugissements de la créature quand les trappeurs qu’ils étaient l’avaient rué de coup à l'arme blanche. Sous ses pieds, il avait encore l’impression de sentir les tremblements de terre qui avaient fissuré le sol de la forêt, à intervalles réguliers sous chaque pas hésitant du géant qui avait été acculé. Ça durerait encore quelques heures, tout comme les effets de la potion de chance liquide qu’il avait avalé. Pourtant, comme toujours après le meurtre de ces créatures, il ne ressentait plus cet effet d’être « vainard ». Il n’avait qu’une vague nausée qu’il se devait de retenir pour ne pas paraître faible, lâche, indigne de son nom de famille et de son histoire.
D’un air hagard, presque apathique, il s’assit dans l’herbe, loin des traînées de terres que le Géant avait retournées en se débattant dans ses derniers instants de vie. Il posa Edgat, sa hache, à ses côtés, essayant d’ignorer les marques de sang qui la décorait une nouvelle fois. Il s’en occuperait plus tard. Pour le moment il devait faire face aux effets d'une culpabilité grandissant et d'une maudite décoction. Il se souvenait encore du jour où il avait découvert l’existence du Félix Felicis, c’était à la fin de l’été avant sa quatrième année, dans un bouquin qu'il avait volé chez l'oncle Pier, un sale type chez qui on ne pouvait aimer que sa bibliothèque. Il y avait vu une chance d’échapper à une mort certaine lors des battues familiales. Lorsqu’il avait dû aller acheter ses livres scolaires quelques semaines plus tard, il en avait profité pour rendre visite aux apothicaires de l’Allée des Embrumes. Il en était repartis les poches vides de galions mais le sac rempli de flacons divers de cette mixture qui faisait désormais partie de ces parties de chasse familiale. Tout comme les étourdissements qu’il ne cessait d’avoir une fois l’adrénaline du moment passé. Mais il en avait à présent l'habitude.
Peut-être qu'avec le temps, ça lui passera.
Tout comme son aversion pour tuer ces créatures.
Ou sa passion pour la composition des potions.
Tout comme les fourberies que Marcus, Meredith et lui faisaient, encore l'année passée.
Oui, tout finira par passer.
Sauf l'héritage familiale dans toute sa beauté.
Dans la pénombre de la rue, une main crasseuse apparue : le marchand était à l’heure.
- Combien de fioles souhaitez vous cette fois ? demanda la voix de cette main.
Bien qu’il ait l’habitude de cette voix écœurante, interrompue par des quintes de toux et des crachats à répétition, Jamie ne put réprimer un frisson le long de son échine. Il y avait tant de fourberie qu'il savait très bien qu'il allait se faire avoir.
- Combien pour vingt fioles ? Quinze galions, ça suffit ? souffla-t-il en agitant les pièces au fond des poches de sa cape en laine.
Le tintement es pièces les unes contre les autres résonnèrent contre les murs qui entourait l'échange qui avait lieu, simplement pour presser le truand à accepter son payement avant que d'autres pillards ne viennent les débusquer, les écorcher.
- Vingt fioles ? Je peux t’en donner dix pour ce prix-là, l’ami.
- Très bien, donnez alors. Grommela le jeune homme en balançant au resquilleur une bourse trouée, l’argent tomba dans la main du voleur alors que son pied envoyait valser vers le jeune acheteur une petite caisse d’apothicaire. L'affaire était conclue.
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Le ciel avait pris une couleur terne et grisâtre, à en écouter son père c’était un ciel de Victoire. Même la lumière du soleil était pâle et maladive, obscurcie par le nuage de fumée qui se dégageait de la clairière. D’ici peu, les cendres commenceraient à retomber parmi les arbres, ébranlant le côté sinistre des lieux pour ne rendre cette fin d’après-midi que triste et morne.
De l’habitat du géant, il n’y avait plus que des vestiges.
Et de la vie de cette pauvre créature, il n'y avait plus que des cendres.
Bartholomew Ollerton était adossé à un tronc aussi ensanglanté que ses propres habits. Les yeux fermés, il se laissait aller à la satisfaction d’une quête accomplie, comme toujours. Le massacre avait été pour lui une partie de plaisir et la réussite qui en découlait n'était qu'une fierté d'appartenir à cette famille de chasseurs émérites.
Son fils, lui, entendait encore les rugissements de la créature quand les trappeurs qu’ils étaient l’avaient rué de coup à l'arme blanche. Sous ses pieds, il avait encore l’impression de sentir les tremblements de terre qui avaient fissuré le sol de la forêt, à intervalles réguliers sous chaque pas hésitant du géant qui avait été acculé. Ça durerait encore quelques heures, tout comme les effets de la potion de chance liquide qu’il avait avalé. Pourtant, comme toujours après le meurtre de ces créatures, il ne ressentait plus cet effet d’être « vainard ». Il n’avait qu’une vague nausée qu’il se devait de retenir pour ne pas paraître faible, lâche, indigne de son nom de famille et de son histoire.
D’un air hagard, presque apathique, il s’assit dans l’herbe, loin des traînées de terres que le Géant avait retournées en se débattant dans ses derniers instants de vie. Il posa Edgat, sa hache, à ses côtés, essayant d’ignorer les marques de sang qui la décorait une nouvelle fois. Il s’en occuperait plus tard. Pour le moment il devait faire face aux effets d'une culpabilité grandissant et d'une maudite décoction. Il se souvenait encore du jour où il avait découvert l’existence du Félix Felicis, c’était à la fin de l’été avant sa quatrième année, dans un bouquin qu'il avait volé chez l'oncle Pier, un sale type chez qui on ne pouvait aimer que sa bibliothèque. Il y avait vu une chance d’échapper à une mort certaine lors des battues familiales. Lorsqu’il avait dû aller acheter ses livres scolaires quelques semaines plus tard, il en avait profité pour rendre visite aux apothicaires de l’Allée des Embrumes. Il en était repartis les poches vides de galions mais le sac rempli de flacons divers de cette mixture qui faisait désormais partie de ces parties de chasse familiale. Tout comme les étourdissements qu’il ne cessait d’avoir une fois l’adrénaline du moment passé. Mais il en avait à présent l'habitude.
Peut-être qu'avec le temps, ça lui passera.
Tout comme son aversion pour tuer ces créatures.
Ou sa passion pour la composition des potions.
Tout comme les fourberies que Marcus, Meredith et lui faisaient, encore l'année passée.
Oui, tout finira par passer.
Sauf l'héritage familiale dans toute sa beauté.
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