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guilhem verrier — indigo night

2 participants
Guilhem Verrier
Guilhem Verrier
Admin

Onglet 1
Âge : vingt-sept ans.
Occupation : poursuiveur tête-brûlée de l'équipe des Vivets de Naples ; la célébrité à laquelle il regoûte avec une forme d'ivresse, après avoir pensé celle-ci définitivement éloignée.
Head : guilhem verrier — indigo night Qmtp
Habitation : rues ensoleillées d'un Naples où il apprend à se reconstruire depuis plusieurs mois, loin du Paris mortifère dont il avait fait son propre enfer.
Messages : 14
Date d'inscription : 26/03/2024
Onglet 2

   

Guilhem Jules Verrier
the devil makes us sin but we like it when we're spinning in his grip
ft. Jules Benchetrit
TW validisme intériorisé, accident grave, amputation.

ID CARD

prénoms, nom

Verrier. Image dorée et adulée de la haute société parisienne, famille aux doigts gantés et ornée des pierres les plus précieuses que le monde a enfanté ; une image à détruire, à gâcher aux yeux du monde. Si la malchance d’un accident s’est déjà chargée de raturer ce qu’il s’efforce d’abimer, Guilhem n’a jamais cessé de dégrader la surface lisse de son nom, nourrissant ainsi l’ambition de s’élever au dessus d’eux ; les mépriser en prétendant être différent, en se faisant élément provocateur. Façon à lui de ne pas se noyer, et de se persuader qu’il les surplomberait toujours de ses manies de perturbateur.

date de naissance, âge

1er janvier 1923 ; vingt-sept ans de débordements.

nationalité, origines

Françaises, aussi loin que les grimoires familiaux les autorisent à se remémorer ; quelques légendes murmurées sur ces ancêtres liés à la monarchie, aux ordres les plus secrets que le royaume avait pu porter. L'italie en seconde lignée, par le sang maternel : union de deux familles déjà hissées sur des piédestaux dans leurs pays respectifs. Le résultat ne pouvait en être que désastreux – à son image.

genre & pronoms

homme cisgenre.

orientation sexuelle

Bisexualité conscientisée sur le tard, hommes et femmes en proie aux mêmes étreintes, aux mêmes espoirs que le temps flétrit. Double-inclinaison désormais dite et formulée avec naturel lorsque l'oreille s'y prête, en dépit des tristesses adolescentes que celle-ci avaient parfois créées chez lui, devant le constat de l'intolérance, du dégoût ou du mépris.

statut civil

L’amour comme religion aux merveilles putrides, conte auquel il s'est longtemps refusé de croire par principe et par fierté, mais qu’il poursuit malgré tout avec vénération — parfois dans le plus grand des secrets. De l’amour, Guilhem est pèlerin, adorateur inconditionnel ; il n’aime qu’à la déraison, ne peut s’empêcher d’y croire à chaque nouvelle passion. Chaque histoire porte une valeur singulière, coud à son cœur ses lettres de noblesse ; mais il serait honnête qu'une seule d'entre elles ne revienne toujours, à la manière d'un refrain, ou d'une ritournelle. Jolie vélane dont il a un jour fait son obsession, avec laquelle il écrit les vers d'une passion en dents de scie – avec la conviction féroce qu'elle ne puisse être autre chose que l'amour de sa vie.

occupation.s, métier

L’amour du ciel fendu en deux, parcouru avec l’arrogance d’un Icare perché sur un balai ; le monde ouvert à bras écartés, lui pour qui la terre n’a jamais été assez, qu’une moitié d’univers où il se sent à l’étroit, étriqué. Voler comme symbolisme d’une liberté qu’il quémande et dont il fait son extase première – gardant le souvenir douloureux de l’époque où on l’en avait privé. Il redoute depuis un peu plus d’un an aux ivresses de la célébrité, nouveau poursuiveur tête-brûlée de l’équipe des Vivets de Naples. Un poste qu’il chérit avec ferveur, d’autant qu’il avait longtemps songé devoir renoncer définitivement à la pratique du Quidditch.

traits de caractère

Déchet mâchouillé d’une noblesse méprisée, il est ce gamin futé qui a compris trop tôt qu’il ne serait jamais vraiment accepté dans la société où il évoluait. Une fois digéré, le syndrome de l’imposteur devient une arme, une rare forme d’élégance de sa part : l’indécence appuie toutes ses mises sur ce charme noir, brode le cynisme provocateur dont il a fait sa spécialité, sur chacune des paroles qu’il fait virevolter. Sorte de dandy exubérant aux yeux du monde, il se révèle parfois un brin plus taciturne dans l'intimité ; un travers à rattacher au point de vue relativement noir qu'il peut avoir sur le monde qui l'entoure, ainsi que le pessimisme qui l'accable par périodes.



DETAILS & ANECDOTES
un Avant son accident, Guilhem était un très bon pianiste, ce qui consistait en l’un de ses rares talents en dehors du Quidditch. Particulièrement frustré par le fait de ne plus pouvoir jouer convenablement, il a fait déménager le piano qui habitait jadis son séjour, pour le stocker dans les combles de sa maison – là où il n’aurait plus à en supporter la vue irritante. En dehors du vol, il considère cette inaptitude comme la plus douloureuse que lui ait infligé son infirmité.

deux C’est un amateur sincère de lecture, qui possède une bibliothèque remplies d’ouvrages sur des thèmes très divers. Il a un goût particulier pour la poésie française, et s’intéresse de près aux formes de littérature d’avant-garde moldue.

trois Il a l’habitude de porter de nombreuses bagues, un goût qu’il tient ironiquement de son père Edgar. Son bien le plus précieux est une chevalière qui appartenait à son grand-père, avec lequel il entretenait une relation privilégiée avant sa mort subite, lorsqu’il avait huit ans ; il a cependant perdu celle-ci au profit d'Althea suite à un pari – mais n'a curieusement jamais vraiment cherché à la récupérer, aimant l'idée qu'elle puisse toujours l'avoir au doigt.

quatre Il est gaucher, chose que cherchèrent longtemps à changer ses précepteurs, lors de son enfance.

cinq Il possède un fléreur-nain du nom de Titus. Les Verrier ont trouvé la portée abandonnée dans la maison de campagne de la Famille, à Avignon, lorsque Adélaïde et Guilhem étaient adolescents. Suite à l'insistance des deux rejetons pour garder un des Fléreurs chacun, Edgar a utilisé ses relations au Département de contrôle et de régulation des créatures magiques afin d'obtenir l'autorisation d'en posséder deux. Depuis, Guilhem n'a jamais quitté Titus, lequel se balade toujours dans les pièces de sa maison à Fontainebleau, profitant des sofas les plus précieux et des mets les plus fins. L'animal est particulièrement indifférent de ses invités, sauf lorsqu'il s'agit d'individus que son maître méprise ; malgré sa petite taille, il ne se gène alors jamais pour mordre les mollets de ces derniers – ce dont Guilhem n'a jamais cherché à l'empêcher.

six Il a perdu son permis de transplanage en 1946, après avoir transplané ivre avec Anselme dans le Musée du Louvre et failli briser le Code International du Secret Magique par la même occasion. Il a dû également payer une amande de 144 gallions cette fois là.

sept Il conduit une Lincoln MKZ/Zephyr de 1941, automobile moldue qu'il a fait trafiquer pour qu'elle puisse se faufiler dans les rues les plus étroites de la capitale. Elle lui est particulièrement utile depuis qu'il a perdu son permis de transplanage.

huit Avant son accident, il avait des habitudes de consommation relativement excessives, concernant l'alcool et d'autres drogues – notamment la cocaïne, qui inondait le milieu festif. S'il a considérablement ralenti ses prises – du moins de drogues – il a néanmoins développé pendant plusieurs mois une addiction chronique au laudanum, une teinture alcoolique à base d’opium qui sert de calmant, seule médication capable de dissiper ses douleurs fantômes à la main suite à son accident.

neuf Il aime faire la lecture à voix haute : il a pris cette habitude à l'époque de sa relation avec Althea, laquelle le faisait chanter pour qu'il lui lise tout ce qui lui passait sous la main.

dix Il parle couramment l'italien, et l'anglais de manière plutôt fluide.
Timeline
1er janvier 1923 : naissance à Paris
1934-1941 : scolarité à Beauxbâtons, découverte du Quidditch.
janvier 1942 : recrutement par les Météores de Paris.
juin-octobre 1944 : première idylle avec Althea.
février 1945 : acquisition de son manoir à Fontainebleau.
août 1947 : accident de Quidditch et amputation de sa main droite ; fin de sa carrière de joueur et début d'une période de dépression sévère.
mars 1948 : début de son association avec les Merles Rouges.
septembre 1948 : début de sa seconde relation avec Althea.
décembre 1948 : élaboration d'une nouvelle prothèse de main par James.
février 1949 : recrutement par les Vivets de Naples au poste d'attrapeur.


STORY
15 août 1947, Hôpital Saint-Georges, Paris

Il n'a vu que du blanc, d'abord. Du blanc sur les murs, du blanc sur les draps, sur les silhouettes floues qui s'affairaient à ses côtés. Sur le visage de sa sœur – le premier qu'il a réussi à distinguer. C'était avant qu'il se rappelle quoi que ce soit, avant qu'il ne comprenne comment il était arrivé là ; car la tête était encore trop lourde, vaseuse. Il saura plus tard que c'était la faute aux potions qu'ils lui avaient administrées, des doses de cheval pour supporter la douleur, et faire oublier jusqu'à la présence de son bras droit. Ça avait marché : parce que les premières secondes, il ne sentait rien du tout. Juste une impression bizarre, un instinct impalpable selon lequel quelque chose n'allait pas. Mais pour contrer cette désorientation, son réflexe initial n'avait pas été de songer à la présence de son corps, de s'examiner lui-même ; il avait d'abord voulu remettre de l'ordre dans le brouillon de ses pensées – l'esprit avant l'enveloppe. Sauf que rien ne semblait reprendre sa place, qu'il ne parvenait à effleurer que les vagues souvenirs d'un match dans les montagnes du Jura, du décor des hautes montagnes vertes qui se dessinaient autour du terrain. C'était une belle journée, et il n'arrivait qu'à se rappeler du soleil haut dans le ciel, de Marcel qui avait grommelé toute la matinée parce qu'il avait attrapé un sacré coup de soleil. Le reste n'existait pas : aucun indice qui aurait pu lui indiquer comment il était passé du paysage verdoyant, à la vue de tout ce blanc. Plus qu'autre chose, c'est d'abord ce trou de mémoire qui parvient à le faire paniquer ; dans le flou de cet égarement dont il s'extirpait seconde par seconde, il reprenait peu à peu conscience de son propre corps – qu'il possédait un buste, deux jambes, deux bras. Par réflexe, il se rappelle avoir voulu se redresser sur le lit d'hôpital, se redresser pour observer et bouger, parce que les souvenirs reviendraient peut-être si le sang remontait jusqu'à sa tête. Il s'était appuyé sur ses mains, il avait appuyé ses deux mains sur les draps – ou du moins, il avait cru le faire. Il n'avait pas vraiment songé devoir vérifier que ses dix doigts lui répondaient efficacement : pourquoi ne serait-ce pas le cas ? Il avait cru le faire, mais alors que son épaule gauche se surélevait, tout son flanc droit avait manqué de s'affaisser brutalement sur le lit. Son cœur avait manqué un battement et son esprit s'était affolé, comme si une alerte interne venait tout juste de se déclencher pour souligner l'anormalité de la situation. Pour la première fois, il avait alors fait l'effort de guider sa conscience vers son bras droit, de faire glisser les rhizomes engourdis de sa perception contre son biceps, son coude, son poignet, sa —

Il n'y avait rien.
Il n'y avait rien.

Monstruosité d'une absence encore cachée par les plis des draps et qu'il n'a pas osé dévoiler, par peur de la découverte. Il ne sentait rien, plus rien. Son souffle s'est bloqué dans sa gorge, et un gémissement atroce a dû s'échapper de ses lèvres à ce moment-là. Adélaïde avait certainement prononcé son prénom, posé sa main sur son épaule pour l'apaiser, pour essayer de le calmer et attraper son attention, mais il n'a même pas remarqué qu'elle l'avait interpelé. Il ne l'avait même pas regardée à vrai dire, puisqu'il n'y avait que le blanc des draps, le blanc qu'il fixait, alors que son rythme cardiaque s'emballait à toute allure. Il a eu l'impression d'étouffer, de devoir prendre des respirations plus grandes à chaque seconde pour continuer à remplir ses poumons trop vides, trop secs ; pourtant, il lui était encore impossible de substituer le tissu à son regard, de dévoiler l'infâme vérité qu'il avait déjà sentie, et comprise. Des mots s'étaient échappés en désordre de ses lèvres, sortes de geignements emmêlés et fiévreux, des négations suppliantes à l'intention d'on-ne-sait-qui, alors que sa tête se secouait énergiquement de gauche à droite, comme pour chasser ce qui était déjà mais qui n'aurait pas dû être, comme pour protester contre l'image qui s'imposerait à lui s'il avait l'audace de soulever le drap.

« Guilhem, allonge-toi, tu... »

Et s'il a croisé le regard suppliant de sa sœur, c'était bien au-delà d'elle, qu'il regardait ; s'il a semblé la voir elle, si brutalement, ce n'était en réalité pas sur son visage que ses yeux s'attardaient. Il prenait conscience de la réalité de cette pièce, de ceux qui l'entouraient, il prenait conscience que tout ça n'était pas un autre songe vaporeux modelé par son esprit flou, mais bien une matérialité cruelle et objective, dont l'horreur se précisait de seconde en seconde. Il s'est rendu compte qu'il tremblait violemment, comme si son propre corps avait mis en place ce réflexe secondaire pour contrer le venin de l'horreur qui le contaminait, seconde par seconde. Et puis comme un flash brutal, il a eu le souvenir d'une souffrance colossale ; une douleur si déconnectée de ce dont il se rappelait qu'il a peiné à l'identifier comme sienne. Comme en écho, il lui a presque semblé sentir les vibrations de celle-ci dans son bras, jusqu'à ce qu'il ne puisse faire autrement que de le soulever pour l'extirper du drap, de se confronter à ce qui était.

Ou ce qui n'était plus.

Bosse meurtrie, bandée efficacement par un tissu blanc, blanc, blanc, le blanc pour cacher le rouge, l'horreur, cacher la suture, le blanc comme masque et comme torture, le blanc pour en oublier l'absence pourtant évidente – où est-elle ? Où es-tu ? Il a envie de hurler. Ce n'est qu'un hoquet douloureux qui s'échappe de ses lèvres, qui se transforme en grimace, en gémissement, prière ou supplication, Guilhem retrouve sa voix pour implorer et adjurer avec horreur, les larmes dans la gorge, la terreur dans le regard, il ne sait plus ce qu'il dit ni quel dieu il conjure, jure, jure de devenir meilleur s'ils le sortent de ce mauvais songe, jure que ça ne peut pas, ne peut pas être ça – où est-elle ? Où est-elle ? Où est-elle ?
Il avait commencé à arracher les bandages, arracher le blanc à ongles acharnés parce que désormais il lui fallait voir et chercher, il lui fallait vérifier que tout était vrai, il avait voulu arracher les pansements avec l'ardeur d'un fou à lier et ils avaient dû l'en empêcher, se saisir de ses bras pour le forcer à rester en place alors qu'il hurlait pour savoir ce qu'ils avaient fait, la tête vacillante et la nuque déployée vers le haut, il implorait qu'on lui dise enfin où elle était, comme si elle n'avait été qu'un objet perdu qu'on aurait eu toute chance de retrouver sous les coussins d'un canapé, où elle était, il le répétait et le répétait comme un fou, comme un damné, jusqu'à ce que les sanglots dans sa gorge l'empêchent de prononcer le moindre mot, que l'air dans ses poumons se fasse si rare qu'il ne parvienne même plus à former un souffle, et qu'il ne puisse plus que se terrer sur lui même, se courber là où seule régnait l'obscurité ; là où il n'y avait plus de blanc, plus rien, seule la solitude cruelle d'un tendre néant.

Guilhem n'avait jamais souhaité mourir, jusqu'à présent.
Il venait de découvrir l'idée comme une épiphanie, comme l'amie qui l'accompagnerait désormais fidèlement.
Il n'avait jamais souhaité mourir, mais à partir de ce moment, il n'aurait plus jamais tout à fait envie de vivre également.


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Infos joueur.euse

prénom / surnom Maie
autres visages Aloysius Jacobson, Naïm Belkabir, Nora Parkinson, James Kergoat, Leonid Dolohov, Masha Krystaliova.
une info inutile on appelle "aglet" la petite partie en plastique au bout des lacets
Althea Lovegood
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Messages : 10
Date d'inscription : 26/03/2024
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