demelza rowle ♔ per aspera ad astra
Demelza Rowle
Onglet 1
Âge : vint-deux ans
Occupation : assistante de la ministre de la magie
Head :
Habitation : manoir rowle, tudor's acre, londres
Messages : 5
Date d'inscription : 26/03/2024
Onglet 2
DEMELZA EUGENIE ROWLE
ANYTHING YOU CAN DO, I CAN DO BETTER
ID CARD
Demelza Eugenie Rowle — forte, fière / bien-née. Des prénoms-prophètes, choisis pour leurs voyelles qui se trainent et les consonnes abruptes qui les entourent. Trois syllabes à chaque fois. de-mel-za. Un prénom qui force à l'arrêt. Jamais de diminutif, toutes les lettres détachées, une à une, comme pour mieux imposer leur présence. Un patronyme séculaire pour les accompagner.
28 juin 1928, vingt-deux ans.
Anglaise depuis des générations.
Féminin, elle.
Très peu intéressée par la question.
Fiancée depuis longtemps — réticente à sceller l'union.
Le travail comme moteur, le pouvoir comme objectif. A terme, faire partie de ceux qui dessineront le futur. L’impression d’être au centre du monde, là où les enjeux de l’échiquier politique britannique prennent vie. C'est pour ça qu'elle est là, Demelza - malgré les divergences qui l'oppose à la ministre dont elle est l'assistante.
DETAILS & ANECDOTES
Timeline
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Demelza est le fruit d'un mariage arrangé assez bancal entre un Rowle et une Blishwick, une famille sang-pur méconnue de la haute société sorcière britannique. Très vite cataloguée comme opportuniste par le jeune homme à l'avenir déjà assuré, il n'a jamais pu s'enticher de cette épouse dont il abhorre le snobisme, à son sens immérité et totalement déplacé. Quant à elle, elle n'a jamais pu supporter le comportement de son mari. Les débuts du couple sont donc difficiles ; en public, ils gardent la face et se perfectionnent dans le petit manège qu'ils conserveront toute leur vie, ils jouent les partenaires irréprochables et soudés. Mais dans l'intimité du manoir Rowle, c'est à peine s'ils s'adressent la parole – et les rares fois où ils daignent le faire, leurs voix font trembler les murs.
C'est au-milieu de ce climat instable que Demelza voit le jour. Petite poupée blonde qui fait l'unique bonheur commun de ses parents, elle apprend à vivre en évitant les bombes et suit le mensonge du couple à la lettre, sans aucune fausse note. Exemplaire, Demelza. Parfait produit de son éducation stricte et compliquée. Elle fait la fierté des Rowle, qui ne cessent de l'exhiber à chaque soirée mondaine, comme pour narguer subtilement leurs paires et établir dès son plus jeune âge des fiançailles arrangées et avantageuses.
Demelza devient alors un bout de viande, un bel objet placé dans une vitrine pour qu'on l'admire.
Mais loin de la candeur qu'on lui prête, la jeune fille comprend bien vite le stratagème et le rôle qui est le sien. Et si elle s'en trouve écœurée, elle garde le silence, consciente d'être coincée à sa place et que le meilleur moyen d'en tirer profit, c'est de jouer le jeu – puis d'y devenir un jour meilleure qu'eux.
A Poudlard, Demelza se fait d'abord discrète. Elle rejoint les rangs de Serpentard et le club secret des Demoiselles d'Avalon, un groupe prestigieux qu'elle rêvera toujours de diriger. Pleine d'ambition, elle tait cependant ses projets et conserve cette image de petite fille modèle, simple, un peu lisse et sans intérêt. Un subterfuge pour ne pas froisser les hommes, car sa mère lui a bien trop répété que ces derniers n'aimaient pas voir des femmes plus fortes qu'eux.
Docile et futée, elle va suivre cette ligne de conduite jusqu'à sa cinquième année.
C'est au beau milieu des vacances de Noël que Demelza est prise de violents maux de tête ainsi que de vertiges, sa vision devient floue et son père l'emmène immédiatement à l'hôpital Ste Mangouste. Le diagnostic tombe rapidement : Demelza est atteinte d'une maladie sorcière très rare et dégénérative, pour laquelle aucun remède n'est connu actuellement. Ainsi, dans quelques années, l'adolescente sera complètement aveugle.
Cette nouvelle va transformer Demelza. Elle arrête alors de se dissimuler derrière cette image de poupée lisse, persuadée qu'elle n'a plus rien à perdre et qu'elle n'a plus que quelques années pour satisfaire sa soif de réussite et son ambition. Stratège, elle prend de plus en plus de place au sein du club des Demoiselles d'Avalon – premier pas vers le haut de la société une fois hors de Poudlard. Les barrières n'existent plus, Demelza montre habilement la fierté qui est la sienne et ce caractère qu'elle veut inébranlable, parfois trop autoritaire. Elle se fait parfaite candidate et reprend le rôle tant convoité de leadeuse d'un groupe de filles qui pourraient être tellement plus que de simples épouses aux bras de leur futur mari. Elle veut se prendre au jeu, ou du moins faire semblant, et comme elle l'a un jour décidé il y a de ça bien des années : elle veut gagner en étant meilleure que les autres. Elle passe alors ses Classes Préparatoires Magiques de Justice et politiques du monde magique avec brio puis, une fois Poudlard laissé derrière, elle intègre le Ministère. Un premier pas dans sa soif d'ambition.
Elle est déterminée, Demelza, un brin obsessionnelle dans son besoin de grandeur. Elle n'attend plus que la victoire, mais elle sait cependant que cette dernière ne peut se faire que si elle tait sa maladie, sa terrible malédiction qui a laissé une sale écorchure qu'elle dissimule. Car la vérité, c'est que Demelza est brisée – atterrée par la certitude d'un destin probablement irrémédiable.
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manoir rowle — famille rowle — tudor's acre — les filles de chloris — demoiselles d'avalon
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C'est au-milieu de ce climat instable que Demelza voit le jour. Petite poupée blonde qui fait l'unique bonheur commun de ses parents, elle apprend à vivre en évitant les bombes et suit le mensonge du couple à la lettre, sans aucune fausse note. Exemplaire, Demelza. Parfait produit de son éducation stricte et compliquée. Elle fait la fierté des Rowle, qui ne cessent de l'exhiber à chaque soirée mondaine, comme pour narguer subtilement leurs paires et établir dès son plus jeune âge des fiançailles arrangées et avantageuses.
Demelza devient alors un bout de viande, un bel objet placé dans une vitrine pour qu'on l'admire.
Mais loin de la candeur qu'on lui prête, la jeune fille comprend bien vite le stratagème et le rôle qui est le sien. Et si elle s'en trouve écœurée, elle garde le silence, consciente d'être coincée à sa place et que le meilleur moyen d'en tirer profit, c'est de jouer le jeu – puis d'y devenir un jour meilleure qu'eux.
A Poudlard, Demelza se fait d'abord discrète. Elle rejoint les rangs de Serpentard et le club secret des Demoiselles d'Avalon, un groupe prestigieux qu'elle rêvera toujours de diriger. Pleine d'ambition, elle tait cependant ses projets et conserve cette image de petite fille modèle, simple, un peu lisse et sans intérêt. Un subterfuge pour ne pas froisser les hommes, car sa mère lui a bien trop répété que ces derniers n'aimaient pas voir des femmes plus fortes qu'eux.
Docile et futée, elle va suivre cette ligne de conduite jusqu'à sa cinquième année.
C'est au beau milieu des vacances de Noël que Demelza est prise de violents maux de tête ainsi que de vertiges, sa vision devient floue et son père l'emmène immédiatement à l'hôpital Ste Mangouste. Le diagnostic tombe rapidement : Demelza est atteinte d'une maladie sorcière très rare et dégénérative, pour laquelle aucun remède n'est connu actuellement. Ainsi, dans quelques années, l'adolescente sera complètement aveugle.
Cette nouvelle va transformer Demelza. Elle arrête alors de se dissimuler derrière cette image de poupée lisse, persuadée qu'elle n'a plus rien à perdre et qu'elle n'a plus que quelques années pour satisfaire sa soif de réussite et son ambition. Stratège, elle prend de plus en plus de place au sein du club des Demoiselles d'Avalon – premier pas vers le haut de la société une fois hors de Poudlard. Les barrières n'existent plus, Demelza montre habilement la fierté qui est la sienne et ce caractère qu'elle veut inébranlable, parfois trop autoritaire. Elle se fait parfaite candidate et reprend le rôle tant convoité de leadeuse d'un groupe de filles qui pourraient être tellement plus que de simples épouses aux bras de leur futur mari. Elle veut se prendre au jeu, ou du moins faire semblant, et comme elle l'a un jour décidé il y a de ça bien des années : elle veut gagner en étant meilleure que les autres. Elle passe alors ses Classes Préparatoires Magiques de Justice et politiques du monde magique avec brio puis, une fois Poudlard laissé derrière, elle intègre le Ministère. Un premier pas dans sa soif d'ambition.
Elle est déterminée, Demelza, un brin obsessionnelle dans son besoin de grandeur. Elle n'attend plus que la victoire, mais elle sait cependant que cette dernière ne peut se faire que si elle tait sa maladie, sa terrible malédiction qui a laissé une sale écorchure qu'elle dissimule. Car la vérité, c'est que Demelza est brisée – atterrée par la certitude d'un destin probablement irrémédiable.
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