:: les types de magie ::

La magie hébraïque est un type de magie née il y a plusieurs millénaires en terre mésopotamienne. La magie hébraïque est d'abord celle des éléments. Lorsque le sorcier qui l'utilise est en contrôle, il n'y a qu'un fil qui les relie entre eux, qu'il suffit de suivre du bout des doigts, de tordre et d'étirer pour transformer les dits éléments et en modifier la nature physique et superficielle. Mais si la modification est trop importante et trop peu maîtrisée, le contrôle est perdu et le sorcier s'expose à des risques secondaires. Par exemple, il est possible de liquéfier des objets rigides comme la pierre ou d'annuler la propriété du feu à brûler ; l'idée est donc d'isoler une des propriétés intrinsèques d'un élément pour la remplacer par celle d'un autre. En revanche, lorsqu'un nombre trop important de propriétés sont modifiées, l'élément perd sa nature profonde et se retourne contre le sorcier. C'est là le moment de bascule où la magie est considérée comme une forme de magie noire ; certains apprirent ainsi à aspirer pour eux-même la dose de magie rejetée par les éléments, afin d'augmenter leur propre puissance — souvent au détriment de leur esprit.

La magie saami est une magie originaire de Scandinavie, qui puise ses origines dans la pratique d'une forme de chamanisme. Elle repose sur le principe de la formation d'un lien – nécessitant un intermédiaire – entre l'individu et l'esprit indistinct se trouvant en toute chose. La croyance des adeptes est que le monde est composé d'énergies dont le flux n'est jamais figé, et dont le voyage s'effectue dans un monde différent du monde sensible (appelé Monde du Néant). Le sorcier se voit comme l'explorateur et le médiateur entre les différentes âmes présentes dans le Monde du Néant, auquel il peut demander des faveurs en échange de sa propre énergie. On dit de cette forme de magie qu'elle est sûrement la plus efficace lorsqu'il s'agit de procéder au rétablissement des blessures ou maladies.
Pour garder les faveurs des âmes, le sorcier doit régulièrement effectuer des sacrifices animaux.
Cette pratique a pu être déviée par des sorciers dont l'intérêt dans le voyage des énergies était d’en jouir pour servir leur puissance. Le sorcier devenait alors à la fois le médiateur et le récepteur de la magie arrachée au sacrifice. Certains remarquèrent également que la quantité d'énergie libérée dans l'exécution d'un autre sorcier était supérieure à celle d'un animal. Les déviances de cette magie sont notamment à l'origine de la création de la magie des Horcruxes.

La magie Zhuang est un type de magie basé sur l'altération du lien entre réalité et représentation, qui trouve ses origines dans la province du Guangxi, au sud de la Chine. Le principe de base de la magie Zhuang est avant tout d'altérer le lien subsistant entre le monde de la Réalité et le monde des Illusions. Les adeptes de cette magie ont le don de donner corps et vie à chaque représentation picturale du monde. Cependant, il a existé au cours du temps des dérives de cette magie, où les sorcier·es en inversaient le sens afin de piéger leurs ennemi·es dans la prison d'une représentation. Il est alors impossible de défaire le maléfice, à moins de faire appel à un·e autre sorcier·e Zhuang.
Les sorcier·es adeptes de cette forme de magie portent toujours sur elleux un morceau de pierre de lune, plus par croyance ou superstition que par réelle utilité ; il n'a jamais été prouvé que leur magie ne fonctionnait pas dans le minéral en question, mais l'idée de sa nécessité subsiste encore de nos jours.

La magie des tatouages est un type d'enchantement aux effets divers, dont l'art est pratiqué depuis des millénaires par les sorcier·es de toutes origines. Elle est globalement présente sur le continent asiatique, africain et sud-américain, et en Laponie.
Selon les zones géographiques et les cultures, la forme et les effets des tatouages varient ; ils peuvent être statiques ou mouvants, avoir un intérêt purement esthétique ou un but de protection, permettent de marquer son appartenance à un groupe précis ou même de sceller certaines formes de pactes.
Ils peuvent également être utilisés pour lier deux fiancés : un anneau apparait sur leur annulaire, d'un noir plus ou moins prononcé en fonction de leur attachement l’un à l’autre. Briser cet engagement peut entraîner de nombreuses conséquences psychologiques négatives.